Sophie la girafe : duo anneaux de dentition so pure sophie la girafe version souple et tres souple

En suivant les dernières nouvelles sur Sophie la girafe, il faut avouer que la liberté d’expression sur internet reste encore à encadrer. En effet, même si beaucoup d’articles qui y sont publiés proviennent des journalistes et des blogueurs avérés, le public a parfois tendance à croire tout ce qui s’y raconte, même s’il peut parfois s’agir de rumeurs en tout genre. Dernièrement, l’histoire des moisissures dans le célèbre jouet a encore refait surface. Cette info qui circule sur le web ne date pas d’aujourd’hui, déjà en 2011 Sophie la girafe a fait face à de tels accusations mais a toujours été blanchie.

sophie la girafe moisissure

Une information qui reste toujours à vérifier

Depuis sa création en 1961, Sophie la girafe a toujours survécu aux accusations de ses détracteurs pour la simple raison que les dispositifs de sécurité pour la fabrication du jouet sont d’une rigueur extrême. En effet, chaque exemplaire de ce jouet-culte doit impérativement passer par les labos de la DGCCRF avant toute commercialisation. Comme ce jouet est spécialement destiné pour les nourrissons, il a été expressément conçu pour ne libérer aucune substance toxique au contact de la salive. En effet, l’histoire des moisissures n’est pas la seule à avoir terni l’image de l’entreprise Vulli et de son emblématique jouet Sophie la girafe.

En 2011, l’entreprise a également dû faire face à des accusations du magazine allemand Öko-Test comme quoi ce jouet libère des précurseurs de nitrosamine au contact de la salive, des substances qui sont considérées potentiellement cancérigènes. Cependant, les tests ont démontré plus tard que le taux de nitrosamine libéré après un contact de 24h avec la salive était loin d’être toxique et le magazine a été condamné par les tribunaux de Berlin.

Une alerte exagérée par les réseaux sociaux

Le problème avec les informations sur internet, c’est que tout le monde se met à les relayer sur les réseaux sociaux sans même prendre la peine de vérifier la véracité des faits allégués. C’est ce qui s’est exactement passé avec l’histoire des moisissures retrouvées sur Sophie la girafe. En lisant attentivement tous les articles publiés sur le web, il faut arriver à la conclusion que la majorité des internautes ne savent pas juger de manière objective.

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Il faut surtout rappeler que les consignes de nettoyage du jouet recommandent de ne pas le plonger dans l’eau car cela pourrait favoriser la formation de moisissures. Mais le fait est qu’apparemment, les parents qui se sont plaints n’ont pas respecté ces consignes et maintenant c’est l’entreprise Vulli qui peine à rassurer ses clients sur la sécurité du jouet pour la santé des enfants. Le temps que l’entreprise aura démenti ces intox, elle aura déjà perdu pas mal de clients. De telles informations doivent donc être bannies d’internet vu les conséquences désastreuses qu’elles peuvent engendrer sur les chiffres d’affaires des entreprises.